Les groupes

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Malleus Maleficarum
Malleus Maleficarum
Le marteau des sorcières
Les citoyens

Ils sont les habitants de Warwick Bay. Nobles ou paysans, religieux ou esclaves, ils forment le plus gros de la cohorte des environs. La très grande majorité sont de très bons chrétiens, des puritains purs et durs bien qu'en de très rares occasions certains préfèrent la voie de l'athéisme. Les esclaves quant à eux forment une minorité issue de la traite négrière. Soumis à des lois très strictes, ils subissent bien trop souvent la cruauté des autres citoyens quand ils ne sont pas gratifiés de leur dédain. Les citoyens de Warwick Bay sont assujettis à l'autorité d'un conseil formé par les plus haut dignitaires de la ville : sur les sièges du pouvoir, s'asseyent les plus riches d'entre eux alliés au pasteur de la ville, l'une des personnalités les plus puissantes de la colonie. A travers ces différents visages se cachent bon nombre de païens aux pratiques occultes  plus ou moins abouties. Ils sont ceux à l'origine de bien des rumeurs et des mythes qui circulent sur la colonie depuis sa création. Plus rares, de puissantes lignées de sorciers et sorcières vivent au cœur de la citoyenneté, ainsi que quelques covens. Tous abritent des personnalités aux buts aussi variés que flous. Vous l'aurez compris, à Warwick Bay, il ne faut pas se fier aux apparences car n'importe qui, même votre plus aimable voisin, pourrait bien vous cacher quelques surprises.


Les indépendants

Warwick Bay n'est pas le seul endroit vivable des environs. Toute la communauté de l'histoire ne fait pas partie de la colonie. Ceux qui ne sont pas soumis à ses lois et à l'autorité du conseil sont nommés les indépendants. Ce sont des gens appartenant à des critères variés. Par exemple des familles possédant leur propre terres en dehors de la ville, des trappeurs participant à la traite des fourrures ou encore de simples ermites. Le domaine qui entoure la colonie est plus vivant qu'on ne peut l'imaginer, il ne s'agit pas juste d'un lieu reclus où la faune et la flore sont maîtres des lieux. Pour autant, les indépendants garde un lien parfois très prononcé avec les citoyens de Warwick Bay, que ce soit pour le commerce, pour la vie religieuse ou simplement pour les amitiés formées avec la communauté environnante. Parmi les indépendants, l'un des groupes aussi connus que craints se trouve être un clan de gitan issus des Carpates dont fait partie la vieille lignée des Bhelkan.


Les indiens

Les Mohawks sont l’un des six peuples Iroquois d’Amérique du Nord. Aussi nommés Kanienkehaka, ils adoptent un mode de vie semi-sédentaire. Leur religion, animiste, se base sur l’importance des rêves : pour les Mohawks, ils ont une valeur prémonitoire voire guérisseuse, et peuvent prévenir le mauvais sort et la maladie. Les attrape-rêves servent ainsi à capturer les cauchemars pour ne laisser que les belles illusions. Les Mohawks sont une société matrilinéaire : c’est par la mère que l’héritage se transmet. Si les hommes et les femmes ont des rôles différents, chacun à son importance dans la vie du clan et possède un pouvoir de décision. Les hommes s’occupent de la chasse et de la pêche, les femmes du foyer et de l’agriculture. Les deux peuvent s’exercer à l’art du conte, à la musique ou à l’artisanat. On assigne aussi des corvées aux enfants, qui se doivent d’aider leurs parents.

Le chef de la tribu, ou hoyaneh, fait office de guide spirituel. Il est nommé par la Mère du Clan. C’est la vénérable du groupe, respectée pour son expérience. Elle supervise les actions du hoyaneh et doit s’assurer qu’il agit pour l’intérêt de la tribu. S’il ne répond pas aux critères, la Mère du Clan peut le chasser et désigner son successeur : une terrible honte pour le déchu. Enfin, le/la chamane est le/la guérisseur/se de la tribu. Il/Elle est l’intermédiaire entre les humains et les esprits et soigne à l’aide d’herbes et de racines. Lors des rituels curatifs, il/elle porte un masque nommé Faux-Visage : taillé dans un arbre non-coupé, il représente une expression caricaturale, parfois effrayante. Le masque tire son grand pouvoir de la terre. S’il est fabriqué le matin, il est peint en rouge ; dans l’après-midi, en noir. Une fois terminé, l’arbre dont il est issu doit être coupé. Il/elle s’occupe de la préparation des cérémonies, des funérailles, des mariages et autres rituels. Le mariage unit un homme et une femme pour la vie. On danse et on festoie en leur honneur. Les cadeaux qui leur sont offerts sont des outils pratiques, dont ils se serviront toute leur vie. Hommes et femmes portent des jambières et des mocassins, mais les uns y superposent un pagne, tandis que les secondes couvrent leur torse d’une chasuble. Les hommes s’épilent les côtés du crâne pour ne laisser qu’une crête affublée de trois plumes d’aigle. Les femmes portent les cheveux longs ou tressés, piqués d’une tiare de perles et parfois de plumes. En signe de deuil, les cheveux ne sont plus coupés. Ce sont surtout les hommes qui se peignent la peau, notamment le visage.


Les gitans

Pour comprendre la raison de leur présence dans les parages, il faut remonter à plus d'un siècle de cela. C'était en 1576, au fin-fond des Carpates que ce clan de bohémiens vivait depuis des générations. L'histoire reste floue quant à ce qui les a poussé à quitter leur village mais les conteurs du clan mentionnent souvent de bien sombres maléfices et des ennemis ancestraux. On nomme souvent un nom, celui de la vrăjitoare : la sorcière. Sinistre femme recluse hors du village, on raconte qu'elle aurait maudit ses habitants pour se venger de l'exil qu'on lui aurait imposé. À leur mort, ces gens devenaient de pâles créatures avides de sang. Pour effrayer les plus jeunes, les racontars parlent de Strigoii, les suceurs de sang. On dit qu'il ne s'agit là que de vieilles légendes, que ces créatures n'ont jamais existé tout comme la femme qui a lancé le maléfice sur le village. Pourtant certains y croient et affirment que leur départ de leur terres fut dans l'unique but de se protéger.

Quoi qu'il en soit, ces fiers bohémiens vivent tranquillement en paix dans un camp qui prend progressivement l'allure d'un village. Plutôt en bonne entente avec le reste des environs, ils n'en restent pas moins très distants et secrets quant à leur origines et leurs bien étranges pratiques. Chez eux aussi, le mystère et la magie règne. Si eux-même prônent leur amour à Dieu, leur religion est bien moins sectaire que peut l'être des citoyens de Warwick Bay. Leur souci se trouve actuellement non pas dans la colonie mais bien au cœur même du camp. Depuis plusieurs générations et suite à une confrontation macabre avec une lignée de sorcières, certains parmi les bohémiens se sont retrouvés victimes d'un autre maléfice. Les mauvaises langues diront qu'ils sont les descendants de la vrăjitoare et que coulent dans leurs veines sa sombre magie, d'autres encore connaissent la bien triste vérité de cette histoire. Quoi qu'il en soit leur exil semble causer des problèmes au reste de la communauté gitane et les répercutions commencent à se faire sentir. Leur place au cœur du territoire est bien trop souvent remise en question, pas seulement par les colons, mais par les indiens aussi. Le danger qui rôde dans ce clan semble attirer l'attention, pourtant la curiosité pousse certains à vouloir s'en rapprocher, que ce soit pour les mystères qui les entourent comme pour le commerce. Car oui, les gitans semblent particulièrement doués dans certaines branches artisanales. Il n'est pas rare de voir certains colons chercher à s'en rapprocher pour les fourrures, la nourritures issue de la chasse ou même encore pour les croyants, pour éloigner les mauvais esprits.
30.12.16 11:43

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