Duncan Belkhan
/
28 ans
Masculin
Gitan
Célibataire
► COMPÉTENCES
• Rituels
0
• Métamorphose
0
• Armes blanches
1
• Armes à distance
0
• Corps à corps
2
• Don 1
Pyrokinésie
2
• Don 2
Aérokinésie
1
• Don 3
Don 3
0
• Don 4
Don 4
0
• Don 5
Don 5
0
• Charisme
1
• Éloquence
0
• Négociation
0
• Office
0
• Perception
0
• Discrétion
0
• Résistance mentale
1
• Résistance physique
1
• Résistance spirituelle
0
• Chance
0
► PERSONNAGE
• La vie dans le camp?
La vie toute entière de Duncan est rythmée par la malédiction qui pèse sur sa famille. L'attachement menant plus souvent à la souffrance qu'au plaisir, le gitan mène son petit restant de vie au sein du cocon familial, sans porter un grand intérêt aux autres individus du camp. Néanmoins, malgré l'apparent détachement (souvent confondu malgré lui avec du mépris) qu'il affiche, Duncan apprécie le camp des gitans. Il s'y balade régulièrement, à la recherche d'un indice qui pourrait faire avancer la situation maudite des Belkhan, ou simplement pour y passer du bon temps. Après tout, il aurait été bien bête de passer le peu de temps qu'il lui reste à vivre en travaillant durement au lieu d'en profiter un peu, non ?
• Avez-vous bonne réputation ?
Les gitans se méfient des Belkhan maudits. Perdre son âme n'est jamais de bonne augure, et il n'est pas rare que certains murmurent des choses entre eux lorsque Duncan passe dans le coin. Le gitan se contrefiche cependant de la réputation que ces gens-là veulent lui coller sur le dos. D'ailleurs, sa fâcheuse tendance à avoir le sang chaud n'améliore pas l'idée peu rassurante qu'on se fait de sa personne.
• Et la santé, tout va bien ?
Duncan est en pleine forme. Par chance ou par bonne constitution (?), il n'est tombé qu'une seule fois sérieusement malade - pendant ses jeunes années. Autrement, rien ni personne ne semble pouvoir l'ébranler véritablement. Son véritable soucis, c'est la malédiction qui pèse sur sa famille et qui risque bien de l'expédier tout droit en enfer à l'aube de ses 30 ans. Un mal invisible et indolore pour l'instant, mais pas moins fatal le moment venu.
• Dieu et toute la clique ?
Sachant sa personne de toute façon condamnée à l'enfer, le gitan n'a pas de temps à perdre avec l'adoration d'un Dieu absent qui s'est détourné de son cas dès sa naissance. Il les trouve bien comiques, tout ces puritains qui s'effrayent eux-même des mille tourments qu'ils pourraient subir s'ils osaient dévier du "droit chemin". En soit, Duncan n'a pas grand chose à faire des religions qui l'entourent - bien qu'on ne puisse nier sa sensibilité à la culture gitane.
• Votre rôle ?
La plupart du temps, lorsque Duncan n'est pas occupé à profiter de la vie, il erre à la recherche d'une manière de libérer sa famille de la malédiction. C'est une idée qui l'obsède de plus en plus à mesure que le temps qui les sépare de la mort - son frère, sa sœur et lui - s'amenuise inexorablement. Pour cela, il n'a jamais pris le temps d'exercer vraiment un métier. Il rend plutôt toutes sortes de services, en improvisant sur le moment ou en apprenant sur le tas. Le reste du temps, il faut l'avouer, c'est un parasite pour son frère et sa sœur - mais un parasite qui les aime.
• Quel est son avis sur les indiens, les citoyens et les indépendants?
Les Mohawks sont un peuple avec qui Duncan ne se sent pas d’affinité particulière, sans pour autant leur accorder la moindre colère. Lorsqu’il était plus jeune et moins instable, il leur accordait plus d’intérêt et s’était même donné la peine, à travers quelques rares rencontres, d’essayer de mieux comprendre leur culture. Malheureusement, en approchant de la trentaine et sous la menace de la malédiction, Duncan a vu sa soif de vengeance envers les Drake grandir et s’est détourné de cette entreprise.
Il se méfie en revanche avec insistance des citoyens de la colonie. Ils ont beau être organisés et prospérer, ils sont aussi avides de contrôle. Leur manière de faire la chasse aux sorcières déplait fortement au gitan - qui se sent d'autant plus concerné qu'il fait lui-même partie d'une lignée de sorciers - et ce ne serait même pas surprenant de les voir un jour arriver aux portes du campement gitan pour tenter de leur imposer les mêmes règles "de civilisation", comme ils disent.
Les indépendants quant à eux posent moins de problème. Ils sont en général pacifiques et passent pour faire du commerce. Le gitan n'a pas grand chose à craindre d'eux.
• Se sent-il concerné par la guerre entre les français et les anglais ?
Duncan se contre-fiche royalement des français et des anglais. Il ne voit aucun intérêt à prendre part à ce conflit, et il n’hésiterait pas à rire à la face de celui qui lui demanderait d’aller se battre pour l’un ou l’autre des deux camps. Il se méfie en revanche de leur soif de pouvoir qui pourrait les conduire à chercher davantage de territoires, et à se retourner contre le peuple des gitans. De toute évidence, c'est un problème supplémentaire dont Duncan n'a pas besoin dans sa vie. Cette perspective n'a donc pas le don de l'enchanter, bien au contraire.
► MAGIE
• Quel est son avis sur les arts occultes ?
Duncan est un sorciers de naissance, qui a toujours vécu en plein dans le phénomène. Il en connait donc les intérêts et les revers. Pourtant, au lieu de s'inquiéter des conséquences qui peuvent découler de leur mauvaise pratique, il reste persuadé que c'est sans aucun doute la magie qui pourrait bien offrir aux Belkhan maudits une chance de défaire - ou au moins d'atténuer - les effets de la malédiction qui pèse sur eux.
• Pratique t-il les arts occultes ?
Particulièrement vulnérable face à la malédiction, Duncan a toujours fait preuve d'un manque évident de contrôle de soi. Mais cette vulnérabilité s'est rapidement traduite en une manière impulsive de pratiquer la magie. Le gitan a donc révélé très tôt une affinité avec la manipulation de l'énergie brute. En revanche, il ne s'intéresse que de loin à la magie des rituels. C'est un art précis, et dangereux si mal maîtrisé. La légendaire non-patience de Duncan entre donc en contradiction avec une telle pratique. Cela ne l'empêche pas cependant de suivre parfois d'un œil curieux les activités de sa sœur - très friande de cette forme de magie - voire de l'assister lorsqu'elle le lui demande.
• Quels sont ses dons ?
La nature impulsive de Duncan explique probablement sa prédisposition à manipuler l'énergie brute avec fermeté. Il peut ainsi se montrer redoutable lorsqu'il est pris d'une crise de colère, même s'il exerce moins de contrôle sur sa magie dans ces moments intenses. Autrement, il se montre plus à l'aise avec la manipulation du feu - un élément destructeur à son image, et de l'air - un élément avec lequel il aimait surtout jouer durant ses jeunes années.
• Fait-il partie d'une lignée de sorciers ou d'un coven ?
Duncan fait partie de la très vieille lignée des Belkhan. Il est l’aîné de la branche secondaire, et désormais le plus vieux d’entre eux - ce qui fait de lui le leader auto-proclamé de sa petite famille. Il voue ainsi son existence toute entière à la défense et à la vengeance de sa lignée face aux Drake. Il reproche d'ailleurs fermement à la branche principale de ne pas leur apporter un soutien suffisant, mais reste convaincu qu'à trois, ils sauront être assez puissants et malins pour s'en sortir. Il soutient son frère et sa sœur dans tous leurs projets, et veille sur eux comme sur le plus précieux des trésors que l'on garde jalousement.
► STORYLINE
Duncan est l’aîné de la branche secondaire. Lorsqu’il est venu au monde, il était l’espoir d’une renaissance pour sa lignée. Ses parents, malgré la perte de son âme, conservaient le secret espoir qu’ils trouveraient une solution à leur malédiction, et que Duncan serait capable d’y survivre. Malheureusement, en grandissant et en comprenant qu'il voyait son père approcher inexorablement de la mort, le fils n’a pas supporté son impuissance. Chaque jour qui passait transformait le désespoir en fureur et faisait grandir la colère bouillonnante en lui.
Ainsi, lorsque son père a finalement succombé, sans autre forme de procès, Duncan a trouvé sa mort ridicule. Ce jour-là, il a aussitôt refusé de se soumettre à une destinée aussi cruelle, et s’est raccroché à sa rage de vivre encore plus violemment au lieu de chercher à faire son deuil - parce que selon la malédiction, il serait le prochain. Ce jour-là, il a juré devant terre, eau, feu et air de protéger sa famille et de venger ceux qui avaient déjà succombé. Ce jour-là, il a cédé tout à fait aux enfers qui brûlaient déjà dans ses yeux à chaque fois qu’il pratiquait la magie.
Ainsi, si Duncan était déjà un enfant sans peur et à la hargne féroce pendant ses jeunes années, son désir profond de soumettre tout ceux qui lui voulaient du mal ne s’en trouva que décuplé. C’est une véritable obstination pour la domination qui lui a pris, et il s’est mis à avoir de plus en plus de mal à supporter qu’on lui tienne tête. Il voulait s’imposer, acquérir suffisamment de puissance pour pouvoir dicter sa loi et ordonner au monde entier de laisser sa famille tranquille. Il est devenu le catalyseur de la rage des impuissants. Une rage forte, puissante et surtout impitoyable, qui le consuma et le poussa à user et abuser de la magie, peu importe le prix à payer. Une rage utile cependant, puisqu'il finit par obtenir la mort de Victoria Drake.
Le drame avait eu lieu il y a un peu moins de un an, lorsque Duncan perdit patience dans sa recherche de contre-malédiction. Il marchait d'un pas décidé vers la demeure des Drake pour les confronter - au moins verbalement - et essayer d'en savoir plus sur la malédiction, lorsque son chemin avait à tout hasard croisé celui de Victoria. Le sort avait jeté une proie idéale sur le chemin de Duncan, et celui-ci ne manqua pas de profiter de l'opportunité. Il décida de suivre la sorcière alors qu'elle quittait la ville pour se rendre dans un endroit plus isolé, et Duncan devina aisément qu'elle rejoignait son sanctuaire pour user de sa dégoutante magie. Il n'attendit donc pas que la femme soit en terrain connu pour sortir de l'ombre et l'interroger fermement à propos de la malédiction. Un autre que lui aurait pu mettre les genoux au sol, verser des larmes pour son père perdu et supplier pour sa vie peut-être. Duncan lui, restait dressé et froid lorsque Victoria refusa de l'aider sans faiblir. Plusieurs fois, il réitéra sa demande. Il eut même la patience de se montrer menaçant avant de s'en prendre tout à fait à elle, mais cette tête de mule de Drake se moquait bien du sort des Belkhan maudits. Ainsi, l'impatience gagna inexorablement Duncan, forcé par l'obstination de Victoria d'en venir aux mains. Elle ne se laissa pas faire, butée jusqu’à son dernier souffle, mais le sorcier enragé était trop puissant pour elle. Sans lui laisser le temps de jeter le moindre rituel maléfique pour se sortir de ce mauvais pas, Duncan a mis fin aux jours de Victoria, parce qu’elle ne méritait plus que ça. La pauvre femme avait fixé avec horreur les pupilles enflammées du sorcier alors qu’elle sentait son dernier souffle de vie lui échapper. Quelques instants après, la voix inquiète de Samuel avait raisonné dans les environs. Duncan avait alors tracé son chemin, parce qu’après ce premier affrontement, il était bien trop faible pour faire face au second Drake. Le cadavre de Victoria n’était donc qu’une maigre consolation à côté de l’espoir que l’aîné des Belkhan maudit avait eu. Il se réjouissait bien sûr d’avoir répandu le sang et de voir ces démons souffrir comme sa propre famille souffrait. Néanmoins, la malédiction persistait et Duncan ne comptait pas en rester là. Cette victoire, c’était une joie courte. Comme un gant froid sur une brûlure, cette mort soulageait mais ne guérissait pas le mal subit. La fureur terrible continuait donc de hanter Duncan.
Lorsque sa mère chercha d'ailleurs à l’apaiser dans sa quête de vengeance, le sorcier ne l’a pas supporté. Malgré tout l’amour qu’elle leur portait, à son frère, à sa sœur, et à lui, il a pressenti cette tentative de retenue comme une trahison. C'est ainsi qu'il a payé le prix pour céder trop souvent sans retenue à l'usage de la magie sous l'impulsion de la colère. Il en a été profondément affecté, et s’est d’abord posé mille questions au sujet de cette mère qui leur avait voué une dévotion sans limite jusque-là. Et puis au milieu de la nuit, la voix de la colère sourde avait finalement achevé ses raisonnements. Si sa mère s’inquiétait plus de la cruauté de ses enfants plutôt que de celle que les Drake avaient infligé à leur famille, c’était parce qu’elle ne se sentait pas concernée. Elle n’était pas maudite, elle, après tout. Elle n’avait pas d’intérêt à prendre part à ce conflit, si ce n’est pour voir ses enfants survivre. Elle ne voulait donc pas voir ses enfants survivre ? Était-ce ce qu'il fallait tristement en déduire ?
Cette nuit-là, il est alors devenu clair dans l’esprit de Duncan que leur mère n’était plus des leurs. Elle venait de les renier en niant l’importance de cette malédiction désastreuse qui les condamnaient. Peut-être Duncan avait-il mal interprété les propos de sa mère. Peut-être avait-il laissé le désarroi et la colère donner un sens qui n’avait pas lieu d’être à leur précédente conversation. Peut-être était-il jaloux aussi que la destinée de celle-ci soit épargnée. Quoi qu’il en soit, c’était convaincu par une haine féroce qu’il avait commandé à l’air de fuir les poumons de sa propre mère dans son sommeil. Ses yeux brillants aux couleurs de l’enfer avaient regardé la pauvre femme suffoquer sans verser la moindre larme. Sans un bruit et sans inquiétude, il lui avait ensuite tranché les poignets avec le poignard de son père, et avait pris soin de laisser l’arme dans la main de sa mère pour effacer la moindre trace de son passage. Son frère et sa sœur ne sauraient jamais rien de cette colère vengeresse. C’était une conviction qui chassait la culpabilité de son cœur.
D’ailleurs il fut soulagé de constater que sa sœur ne montra aucune tristesse face au décès de leur mère, mais seulement du mépris. Il se félicita secrètement de la mise en scène, et jura protection à son frère et sa sœur pour leur apporter un semblant de réconfort. Ce jour, il commanda que son existence leur soit toute dédiée. Derrière lui, la branche secondaire des Balkhan feraient bloc face à la malédiction des Drake, et dans un avenir prochain, ils trouveraient le salut. D’une façon ou d’une autre, et rien ne pourrait les arrêter, car ainsi en avait décidé Duncan.
► DERRIERE L'ÉCRAN
Maléfique
23 ans
Aleera m'a sournoisement envoyé le lien
Non merci
Dans le chapitre 3, les sorciers se rebellent et font cramer Alpha. Vous avez pas intérêt à trop collaborer les copains #spoiler