Histoire
- HARMONIE :
L'enfant sent la respiration lente de l'animal, caché dans les hautes herbes. Est-ce que le lièvre pouvait lui aussi le sentir ? Ce tout petit être aux longues oreilles semble être perdu, reniflant et recherchant des traces de sa mère. Dimitri, du haut de ses six ans à peine, le regarde sans bouger de là où il était. Le lièvre avance bien trop lentement pour son jeune âge, où l'esprit est vif. Il est méfiant. Pourtant, il veut s'approcher de l'Homme. Cet étranger peut peut-être l'aider à retrouver sa mère ? Doucement, mais sûrement, ses pattes l'emmènent en direction de Dimitri, et au fur et à mesure qu'il se rapproche, leurs cœurs deviennent plus lents. Ils se rassurent, se parlent avec l'esprit.
Dimitri se baisse pour pouvoir approcher son doigt et toucher le bout du nez de l'animal. Le lièvre, lui, approche son nez pour pouvoir toucher le bout du doigt de l'humain.
Mais à peine se touchent-ils l'un et l'autre que tous deux comprennent leurs pensées. Le lièvre ne retrouvera jamais sa mère. Et cette levrette que Dimitri tien les deux oreilles entre ses doigts de l'autre main ... N'est autre que sa mère.
Le petit, fou de colère et de frayeur, mord le doigt de l'enfant avant de s'enfuir. Dimitri ne comprend pas, il lâche un cri de douleur. Tout en se relevant, il suce le petit filet de sang sur son doigt. Prit de remords soudain, il comprend qu'il avait fait une erreur en voulant tuer ce lièvre. Une femelle est bien trop petite pour nourrir sa famille, et il est interdit aux chasseurs de tuer autre chose qu'un mâle. Dimitri avait cassé le cou de la levrette après avoir discuté avec, par envie, par besoin. Pour aucune raison que du plaisir. Mais maintenant, il n'y avait rien de plaisant à tenir ses oreilles longues. Ou peut-être que si ? Dimitri ne savait pas. Ses humeurs changeaient. Il était fasciné par les animaux, mais en même temps il cherchait à ce qu'ils lui appartiennent.
Reculant pas à pas, une larme découlant sur sa joue, il lâcha le lièvre mort, le laissant là au sol. Il fera le festin des rôdeurs nocturnes. Et se mit à courir en direction du campement gitan.
...
Dimitri est né, il y a de cela vingt-sept ans, dans la famille Belkhan.
Celle dont le nom est entaché. Celle dont on raconte que les enfants sont maudits par le Diable lui-même. Marginaux, vivants reclus, ils ont apprit cependant avec le temps à se faire aider par les gitans du camp aux abords de Warwick Bay, jusqu'à vivre parmi eux, au milieu du village.
Son grand frère, Duncan Belkhan, avait alors un an. Contrairement à lui qui pleurait toutes les nuits, Dimitri était un enfant silencieux qui apprit à marcher assez vite, mais qui mit plus de temps que son ainé à parler. Deux années passèrent et ce fut Aleera qui naquit, portée dans les bras de sa mère, le dernier enfant de la famille maudite. Pourquoi ce choix de concevoir trois enfants qui finiront par périr à l'âge de trente ans, comme le veut la malédiction des Drake auprès de leurs ancêtres ? Sans doute le choix que tous parents Belkhan ont fait : faire perdurer leur famille, pour que personne n'oublie cette malédiction, son histoire, sa raison. Pourquoi ce choix de femmes ou hommes qui décident de se marier à un Belkhan en sachant qu'ils devront par la suite s'occuper de leurs enfants tout seul ? Et cette perte de l'être cher, si jeune ? La douleur, la colère, l'impuissance font partis de la vie des Belkhan depuis plusieurs générations et ne cessent de faire grandir leur magie intérieur, noyée par la malédiction, transformée, pour faire des héritiers Belkhan des êtres sans amour, sans positivisme, qui savent que le chemin de leur vie ne sera jamais long.
...
- Adieu Père:
Les membres de la famille maudite sont tous assis autour de Viktor Bekhan, patriarche fort et puissant, qui en cet instant ressemble à tout autre chose. Ce n'était ni l'homme qu'ils avaient connus, ni le père, c'était un corps quasiment sans vie, enveloppé d'une couche invisible, un démon noir, le noyant et l'empêchant de respirer. Duncan, son fils ainé, est à ses côtés, sa petite sœur auprès de lui. Seule Marishka Belkhan, leur mère, semble effondrée. Duncan n'a à peine que dix années, et Aleera ne touche pas encore ses sept ans. De son côté, assit dans un coin de la maison de fortune propre aux gitans, Dimitri Belkhan l'enfant du milieu, pose sa tête contre ses genoux, recroquevillé. Le feu crépite, souffle sa chaleur, mais au fur et à mesure que Viktor trépasse, les flammes s'effacent. Le jeune enfant préfère observer ces morceaux de bois consumés plutôt que la mort de son père. Contrairement à Duncan, dont il prend conscience que la disparition de son père sera une réelle souffrance pour lui, Dimitri sait que de son côté ce sera un réel soulagement. Autoritaire, obligeant lui, son frère et sa sœur, à se marier dès les premiers signes de la puberté, l'empêchant de s'amuser avec les autres enfants ou de partir dans la forêt avec lui et son grand frère, l'enfant n'a jamais était proche de son père. En cet instant il ne ressent rien. La seule chose qui peut lui serrer le cœur ce sont les larmes de sa mère. Alors il reste en retrait, se fait tout petit, et attend que l'on annonce le décès.
Ce soir-là, on allumera un feu en son honneur. On dansera tout autour, on mangera du gibier, puis on ira se coucher en pensant aux héritiers. En pensant à Duncan, à Dimitri et à Aleera.
...
Dimitri jouait beaucoup.
Avec les autres enfants, ainsi que son grand frère et sa petite sœur de temps en temps, il partait dans la forêt, bien qu'interdite par les parents, et inventait toutes sortes d'histoires. Ça pouvait parler de guerres coloniales, par exemple, dont les anglais et français étaient les méchants et les indiens ou eux-même, les gitans, étaient les gentils. Ou encore des histoires de sorciers, de monstres rôdant dans la forêt, de mangeurs d'enfants. Très vite les mystères entouraient la vie de Dimitri et de sa fratrie. Des trois enfants, c'était lui qui semblait le moins atteint par la folie. Moins assidue cependant, mais certainement moins impulsif. Il s'en fichait bien des cours que donnaient les femmes du camp. Tout ce qu'il voulait c'était vagabonder, martyriser les pauvres insectes, poursuivre les animaux, terroriser les oiseaux. Des trois enfants, c'était lui le plus proche de leur mère. Duncan aimait son père, Aleera n'avait pas de grande préférence. Mais Dimitri, sans sa mère, c'était sans repaire, sans bras pour le serrer le soir quand il rentre et qu'il a encore fait une bêtise ...
Plus tard, en grandissant, on a comprit qu'il serait le porte-parole de la famille. Duncan a certes un physique et un caractère de leader et Aleera de conseillère ou bras-droit. Mais Dimitri est bon pour calmer les tensions. Son sang-froid et sa méfiance l'aide à attendre avant d'agir. Ces deux traits de sa personnalité, ainsi que son talent avec les animaux, lui ont permit de poursuivre une voie de chasseur. Notamment de pisteur. Très jeune, il suivit les autres enfants, un peu plus âgés, souhaitant devenir chasseurs. Les journées consistaient à observer les adultes et notamment les plus âgés, ayant le plus d'expérience dans le camp gitan. Comment fabriquer sois-même ses armes avec les moyens du bord, comment bien les construites, tailler les poignards, fabriquer du feu aussi, récupérer la peau, récupérer ce qui est mangeable, prier aussi. Les premières années consistaient à savoir les rudiments de la chasse. Et de toute manière, ils étaient trop jeunes pour tuer du gibier, c'était évidemment trop dangereux. Cependant lors du début de l'Hiver, avant le grand froid, il était toujours possible de demander à tuer un ou deux lapins. Souvent, les grands acceptaient. C'était le meilleur moment de l'année pour s'exercer réellement, sur le terrain. Dimitri était évidemment très doué pour pister l'animal et le trouver le premier. Sa mère, son frère et sa sœur pouvait donc manger le plus gros et meilleur lapin de la chasse le soir-même.
...
- Laurier et Luciole:
On l’appelle.
Dimitri n'a pas été doué sur ce coup-là. Évidemment, il entend ce que les autres chasseurs lui disent. Reviens, où es-tu, Dimitri, reviens, mais il ne répond pas.
Il avait suivit la piste d'un gros gibier. La chasse n'avait pas été formidable la dernière saison, et chacun savait qu'il manquerait de nourriture pour tenir l'hiver qui était annoncé comme l'un des plus longs de ce siècle. Le groupe de chasseur dont fait parti Dimitri avait alors décidé, pour ceux qui étaient volontaires, de se rendre une dernière fois dans la foret aux abords des montagnes, territoire de la tribu indienne, pour y trouver un dernier gibier assez gros pour nourrir quelques jours de plus. La neige était tombé durant de longues heures, se calmant dans l'après-midi. C'était le bon moment pour se rendre à l'endroit prévu avant la tombée de la nuit. Le groupe, constitué de seulement quatre chasseurs, avaient marché et pisté durant un bon moment avant qu'ils ne se rendent compte que rien ne traînait dans les parages. Aucune bête. Dimitri proposa de suivre le chemin vers une montagne pour peut-être y trouver du dernier gibier. Peu étaient de cet avis, mais le manque était trop important pour se permettre d'arrêter d'avancer. Ils continuèrent et à peine arrivèrent-ils face à la montagne que la neige se mit brusquement à tomber. Et ce plus fortement que d'habitude ...
C'est à cet instant que Dimitri sentit la présence d'une énorme bête. Endormie, enfouie, réchauffée. Sans doute sa volonté de trouver à manger a fait que son don s'était multiplié, mais trop embrumé par celui-ci, il n'écouta pas les directives de ses amis. Dimitri, reviens, où tu es, Dimitri. La neige tombait en trop grosse quantité pour pouvoir y voir quelqu'un à quelques mètres. Ils perdirent bien vite sa trace et seule les voix faisaient échos derrière un vent bruyant.
... Soudain. Le silence.
Dimitri enlève la couche de neige, qui est tombé dans son écharpe de fortune, et retire sa capuche fait main. Le froid lui a paralysé le visage et il peut à peine bouger ses lèvres ou étirer sa peau sans y construire une fissure. Retirant ses gants, il tapote à l'emplacement de sa hache pour voir si elle est toujours présente. Il sait que l'animal est ici, dans cette grotte, en face de lui. Mais il sent qu'elle est toujours endormie. Dimitri essaye alors de faire le moins de bruit possible, évaluant la situation. L'animal n'est pas dans sa tanière. Sans doute s'est-il retrouvé dans la même situation que les chasseurs, surprit par la tempête de neige. La faible lueur présente dans la grotte ne joue pas en sa faveur. Mais Dimitri sait que l'animal est un ours. Jeune. Perte de sa mère il y a longtemps. Doit s'occuper par ses propres moyens. Sûrement pour cette raison qu'il n'a pas encore détecté sa présence.
Malheureusement, un ami chasseur apparait alors brusquement de la tempête et arrive dans la grotte. Bien qu'il soit un idiot, c'est le seul à avoir voulu retrouver son ami Dimitri et ne pas le laisser seul cette nuit le temps de faire des recherches pour le retrouver le lendemain. Cet ami était aussi bon pisteur que Dimitri, et avait pu retrouver sa trace assez rapidement. Par contre l'ours est à présent réveillé. Et ses yeux brillants apparaissent dans la pénombre. Le bruit de son corps se redressant aussi est assez descriptif de la situation. L'animal est debout sur ses deux pattes arrières, furieux. Mais Dimitri comprend qu'il veut simplement effrayé les deux humains pour pouvoir s'enfuir. Il sent que l'un d'entre eux ne lui veut pas du bien.
Tout se passe en un éclair. Les deux hommes ont à peine le temps de comprendre que l'animal charge, que Dimitri se retrouve obligé d'user de son don. La bête se alors stoppe nette dans sa course, ses jambes ne répondant plus. Le temps qu'elle met à comprendre ce qui lui arrive, permet à Dimitri, possédé par sa magie, d'un seul coup fou furieux, prenant la peur et la colère de l'animal comme la sienne, de soulever sa hache en l'air et trancher le cou de l'animal. Tristement pour la bête, il s'y reprend à plusieurs fois avant que la bête lâche un dernier soupir de douleur. L'ami chasseur regarde alors la scène d'un air hébété. Tout était passé si vite. Tout deux mettront un temps avant de comprendre ce qui se vient de se dérouler.
La bête, assez lourde, fut porté par un moyen de locomotion, utilisée par les éleveurs de chiens des montagnes et tirée sur de longs kilomètres jusqu'au campement. Cette nuit-là fut la plus longue de toute la vie de ces chasseurs, du campement, mais permit de survivre aux derniers jours de l'hiver.
...
Pendant un temps, les chasseurs se mirent à prendre peur de ce que pouvait faire Dimitri. Maîtriser les petits animaux, arrêter un oiseau en plein vol, empêcher un lièvre d'entrer dans un trou. Dimitri disait que ce n'était pas lui, pour se protéger, mais cette peur qu'ont les gitans envers la famille Belkhan devenait de plus en plus grande avec les trois enfants. Duncan était bien trop autoritaire et imposant. Aleera bien trop étrange. Dimitri, lui, semblait être bien trop proche des animaux pour que ce soit quelque chose de saint. Adultes, les enfants maudits Belkhan tenaient au mieux de leur forme leur nom de famille, et devinrent les héritiers Belkhan. Le grand frère disait qu'ils voulaient se débarrasser de la famille responsable de leur malheur. Tandis qu'Aleera pensait à demander de l'aide à la tribu indienne. Dimitri, lui, ne pense à rien. En tout cas plus à rien depuis qu'il a contredit son frère, prenant parti pour sa sœur. Dimitri a toujours pensé qu'elle était la mieux pour diriger la famille. Et Duncan le voyait bien. C'est facile de manipuler l'esprit du petit frère, bien que méfiant, il sera évidemment toujours du côté de sa famille. Et la seule chose qui pouvait alors totalement l'anéantir et en faire de lui un être plein de remords, ce serait de faire passer la mort de leur mère pour un suicide ...
...
- Adieu Mère:
Dimitri apprend la nouvelle un beau matin. L'air est frais, mais le temps agréable, lorsque Duncan vient réveiller son jeune frère de vingt-cinq ans. Leur mère s'est taillé les veines. Comme ça, durant la nuit. Et on la retrouve morte le lendemain. Dimitri se lève brusquement, sort presque nu, et court vers la maison de ce qui fut Marishka Belkhan. La scène est resté comme telle, les trois frères et sœur sont réunis, debout, face au corps de leur mère. Pour la première fois sans doute, les gitans, Duncan et Aleera voient Dimitri s'effondrer et pleurer. Déniant la vérité, il essaye alors de la réveiller, se disant que c'était impossible : hier encore il avait passé la soirée auprès d'elle, accompagnés d'une tasse de thé et de quelques pignons de pin, à discuter des progrès d'Aleera en tissage. A présent, la manche gauche du haut tissé par sa sœur pour sa mère, était imprégnée de rouge. On décide d'emmener Dimitri en dehors de la maison, le temps pour le médecin du campement de faire son observation, le temps pour les laveuses de nettoyer le corps et commencer à préparer le feu d'honneur.
Duncan décide de rejoindre les pas de son frère, le serre contre lui pour le rassurer, et lui promet de veiller sur lui. Le sujet de leur mort vient évidemment suivre. Il ne reste que quatre ans à vivre pour Duncan, et cinq pour Dimitri. Celui-ci est fou de rage, comment a t-il pu laisser ces vingt-cinq années passer entrer ses doigts, ne rien faire, ne pas agir. Duncan calme la colère longtemps enfouie de son frère et lui promet de faire de son mieux pour sa famille. Dimitri le croit. Ils restent un long moment à discuter avant de rejoindre le campement pour terminer la préparation du feu. Dimitri décide de rester un moment seul pour faire le vide dans son esprit.
C'est au moment de partir pour retrouver les siens qu'il songea ... Que sa mère était gauchère.
...
Prenant pitié de l'histoire des Belkhan et de leurs parents, les gitans acceptèrent de nouveau un peu plus Dimitri dans les groupes de chasse. Bien que pour certains membres du campement, cette famille reste un symbole de malheur, ils n'oublient pas qu'ils apportent chaque jour une aide précieuse pour le camp.
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Il y a de cela quelques mois, Dimitri décide de se fiancer à une gitane. C'est le sort qui en a décidé ainsi. Dans le campement, tomber enceinte en étant seule est très mal vu. C'est ce qui est arrivée à l'une d'entre elle avec ... Dimitri. Une relation plus longue qu'on ne le pense, qui a finit par donner vie dans le ventre de la jeune fille. N'étant jamais tombé amoureux, mais appréciant celle-ci, et ne souhaitant pas la voir devenir la honte de sa famille, il décide donc de se marier avec elle. Elle accepte, et Duncan n'hésite pas à sauter sur l'occasion pour pousser Dimitri à trouver un remède contre la malédiction, rassurant au passage sa fiancée qu'il vivra aussi longtemps que possible après ses trente ans.
Nous sommes la fin de l'hiver 1690. Dimitri et sa fiancée attendent la naissance de l'enfant, ainsi que la cérémonie de mariage. Une perspective contre la malédiction semble t-elle pointée le bout de son nez ? Dimitri suit son frère dans sa quête, et surement bientôt dans ses envies sanglantes de vengeance. Si, bien sûr, leur sœur ne se met pas en travers de la route.
...
On accuse les loups, les ours. Certains disent que ce sont les indiens et leur esprits alors que d'autres accusent les gitans d'avoir jeté une malédiction sur la colonie.Une bête. Un ours immense et corné. Des disparitions étranges, des corps retrouvés en sale états. Et des accusations envers les minorités. Les chasseurs ont reçus l'ordre de ne pas s'éloigner du campement et de rester en bande nombreuse. Les vivres diminuent inévitablement. Une solution doit être prise et on entend déjà parlé d'une alliance entre les colons, les indiens et les gitans. Qu'est ce que ces derniers évènements vont amener de terrible ? ... Ton personnage...
Pratique t-il les arts occultes ? : La rage des Belkhan de la seconde lignée se mélange assez bien avec leur magie. Qu'ils usent de celle-ci ou qu'ils soient simplement en colère, leurs yeux ont tendance à briller et à virer vers cette couleur ambrée si particulière. Dimitri semble
dompter les animaux,
sentant leur présence,
situant leur position par rapport à lui dans un environnement, et pouvant même
comprendre leurs sentiments quand ils sont puissants. Est-ce un art ? Peut-être, en tout cas, plutôt que de vivre avec ce cadeau de la nature, il préfère le chasser, brisant l'Harmonie. Surement y a t-il un lien avec sa malédiction. Ce diable qui vit en lui, l'obligeant parfois à aller contre ses envies. Dimitri s'est fait une raison, pouvant mieux contenir ses pulsions meurtrières avec le temps en ne tuant que par nécessité de nourrir les autres. Et non par assouvissement.
Quel est son avis sur la tribu indienne : Bien que Dimitri, au niveau du domaine de la chasse et de la pêche, ne soit jamais en réel accord avec les indiens pêcheurs et chasseurs de la tribu, il garde un minimum d'entente cordiale avec eux. En effet il y a eu quelques histoires, arrivant parfois aux mains, manquant de se prendre une flèche dans le torse, mais celles-ci finissent toujours par être réglées après des semaines et des semaines de confrontation. Maintenant, entre Dimitri et les indiens de la tribu, ce sont des accords mis en place pour garder cette cohésion entre les deux camps. Qui finalement ne tien qu'à un cheveux de redevenir chaotique.
Se sent-il concerné par la guerre entre les français et les anglais ? Dimitri ne sait pas grand chose du village colonial. En fait, moins il en sait, mieux il se porte. Et plus ils sont loin de lui, mieux il va. Même si avec toutes ces histoires, beaucoup rôdent dans le coin, il ne sait pas grand chose de ce qui se trame. Est-ce une bonne chose ? Dans tout les cas, du moment qu'ils ne viennent pas mettre en péril le domaine des gitans et de sa famille, il ne fera et ne pensera rien. Chacun ses problèmes, loin d'ici.
Fait-il partie d'une lignée de sorciers ou d'un coven ? La belle lignée des Belkhan. Mais du mauvais côté. La seconde branche de l'arbre, celle qui a été pourrie depuis longtemps par les champignons, qui fait mourir l'arbre, petit à petit. Les enfants maudits. Dimitri semble avoir gardé ce visage de Belkhan de la première branche, d'ailleurs c'est lui qui fait parfois le chemin entre les deux familles pour apporter des nouvelles et un semblant de discussion entre elles. Sa magie est celle de la nature, propre à la lignée. Et il suivra le même chemin que sa famille. La mort. De plus en plus proche.
Derrière l'écran
Pseudo : Lola.
Âge : 21 ans.
Comment as-tu connu Witchcraft ? : En fouillant je suis tombé dessus et j'ai de suite accroché.
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